Alors qu’il vient de franchir un palier décisif en termes de reconnaissance en entrant dans le quadrant des leaders des systèmes intégrés du Gartner, le champion de l’hyperconvergence poursuit sa conquête du marché français à un rythme soutenu.
Installé en France depuis début 2013, le fournisseur s’y distingue notamment par la croissance impressionnante de son effectif, passé de 7 personnes en novembre dernier à 22 actuellement. Face à une telle inflation, la société s’est décidée à louer des bureaux. L’équipe s’est donc installée en juillet à Neuilly-sur-Seine (avenue du Général de Gaulle). Dans le même temps, elle a ouvert deux points de présence en régions, l’un à Lyon-Marseille, l’autre à Nantes, constitués chacun de deux personnes (un technicien et un commercial).
Une vingtaine de partenaires au niveau « premier »
Nutanix France revendique désormais 70 clients en production et autant de partenaires. Parmi ces derniers, une vingtaine ont franchi le seuil des 250 K$ de chiffre d’affaires annuel, accédant ainsi au niveau « premier ». Parmi les plus actifs : Computacenter, D.Fi, Diademys, Infidis, Econocom, Néoclès, Nware, S-Cube, Scasicomp, SCC et Telindus.
Ce dynamisme commercial devrait être conforté dans les prochains mois par une nouvelle salve d’innovations. À l’occasion de sa première conférence utilisateurs, qui s’est déroulée en juin dernier à Miami en présence d’un millier de participants, Nutanix a notamment annoncé Acropolis, une évolution de son back-end de gestion des données.
Un hyperviseur maison embarqué sans surcoût
Parmi les nouveautés de cette solution : un hyperviseur maison, basé sur KVM, permettant de se passer des traditionnels vSphere et SCVMM pour créer, gérer, sécuriser et optimiser des machines virtuelles. Il est accompagné de fonctions de migration permettant d’importer à la volée les VM des hyperviseurs de VMware et de Microsoft. À terme, Acropolis permettra de migrer des applications ou des workloads d’un Cloud à un autre.
« Certes, il s’agit d’un hyperviseur basique. Mais il suffit à la plupart des clients ayant à gérer des environnements non critiques, avec d’importantes économies à la clé en termes de licences et de coûts d’exploitation », note Cyril Van Agt, directeur des ventes channel Europe du Sud de Nutanix.
Atout supplémentaire, cet hyperviseur maison vient d’être validé par Citrix, permettant ainsi aux clients de l’utiliser dès aujourd’hui pour leurs projets de end user computing (virtualisation des postes de travail et publication d’application). Des projets qui représentent environ 40% de l’ensemble du business de Nutanix et conduits majoritairement en environnement Citrix. Microsoft vient également de le valider sur l’ensemble de son offre datacenter.
On notera également l’ajout dans Acropolis de fonctionnalités de reprise d’activité (implémentation imminente), l’intégration de fonctions évoluées de gestion de la capacité, de création de tableaux de bord, d’équilibrage de charge, de recherche, et de réparation.
Plusieurs centaines de participants attendus sur le .Next on tour fin septembre
Ces nouveautés seront présentées à l’occasion d’un tour (« .Next on tour ») dédié aux clients et aux partenaires qui fera étape à Lyon le 29 septembre, à Nantes le 1er octobre, à Paris le 8 et à Marseille le 15. Nutanix y attend plusieurs centaines de participants. Quelques jours avant, la société organisera à Cannes, un événement dédié à ses principaux partenaires européens (une centaine de personnes conviées) où il présentera les opportunités business du moment pour le channel. Il y évoquera notamment un nouveau programme destiné aux grands intégrateurs et la refonte de son programme dédié aux sociétés de services ((Authorized consulting partners). Principale nouveauté de ce programme revu : il ne sera plus nécessaire de revendre les services Nutanix pour y être admis.