De nombreuses sociétés IT bien connues des lecteurs de Channelnews, telles Eolen, Jaguar Network, Cheops Technology, Diademys ou Easyteam, figurent encore cette année parmi la fine fleur des entreprises de croissance françaises.
Deloitte vient de publier l’édition 2012 de son Technology Fast 50, le classement des cinquante entreprises technologiques françaises les plus dynamiques. Premier de ce palmarès 2012 : Criteo, le spécialiste de la bannière à la performance. Véritable prodige national, l’entreprise a multiplié par plus de 2000 son chiffre d’affaires en cinq ans, pour atteindre 143 M€ en 2011.
Deuxième lauréat 2012 : le site d’écoute musicale Deezer, dont les revenus ont été multipliés par 105 en cinq ans. Troisième : Sewan Communications, un opérateur de commmunications unifiées pour les entreprises, qui a multiplié ses revenus par 78 en cinq ans.
Parmi les entreprises classées que nous suivons régulièrement, on peut également citer : Eolen (5e), qui a multiplié par 38 ses revenus en cinq ans, Diademys (14e), Conecteo (15e), Deveryware (23e), Iperlink (27e), Easyteam (38e), Jaguar Network (39e) et Avencall (42e).
Ont également été distingués le fabricant de puces 4G Sequans Communication et l’hébergeur-intégrateur Cheops Technology au titre du Fast 5, le classement réservé aux « grandes » entreprises (qui dépassaient les 10 M€ en 2007). Le premier a multiplié ses revenus par 6 en cinq ans et le second les a multiplié par près de 4. De son côté, la SSII Alyotech (125 M€ prévus en 2012 et 1650 collaborateurs) a obtenu le troisième prix ETI (qui récompense les entreprises de plus de 50 M€ en 2007), derrière Naturex et Arkadin (services de conférences audio et Web).
Cette année 422 entreprises ont participé à la sélection du Fast 50 (soit 22 de plus qu’en 2011). Deloitte note que ces 422 candidates ont créé 30.000 emplois nets en cinq ans, soit en moyenne 71 emplois par entreprise, et ont acompli une croissance moyenne de 763% de leur chiffre d’affaires. Il s’agit à 62% d’entreprises de moins de 5 M€ de CA et à 70% de moins de 50 salariés. Elles relèvent à 80% du secteur IT (Internet, média, télécoms, logiciels, services informatiques, hardware et électronique).
À noter que malgré leur très forte croissance, les lauréates du Fast 50 ne sont pas insensibles à la crise. Ainsi, elles sont 50% de plus que l’année dernière à envisager de licencier (12% des répondants contre 8% en 2011). Et deux sur cinq ont prévu des coupes budgétaires contre 26% en 2011. Enfin, deux lauréate sur cinq de moins de 5 M€ de chiffre d’affaires disent ressentir des difficultés de financement. 55% de l’ensemble des lauréates prévoient de recourir à un financement externe dans les 24 mois. Mais seulement 3% envisagent une introduction en bourse.