Citrix a mandaté Goldman Sachs afin de lui trouver des acquéreurs potentiels a confié à Bloomberg une personne proche du dossier.
Selon cette dernière, qui ne souhaite pas être identifiée, la banque d’affaires est notamment chargée de sonder les fonds d’investissement privés. Une tâche qui devrait se révéler ardue dans la mesure où la valorisation de l’éditeur est élevée, ce qui oblige les sociétés de capitaux à trouver un partenaire pour être en mesure de faire une offre intéressante.
La publication de l’article a fait grimper l’action de 6,8% portant la valorisation de la firme de Fort Lauderdale à environ 13,3 milliards de dollars pour la première fois de son histoire. Entre le 10 mars 2016 et le 10 mars 2017, le titre avait déjà grimpé de plus de 30%.
Ce n’est pas la première fois que Citrix essaye de se vendre. Une première tentative en 2015, sous la pression d’Elliott Management, s’était soldée par un échec. Le spécialiste de la virtualisation avait alors décidé de se séparer de sa division d’outils collaboratifs GoTo, tout d’abord filialisée, puis fusionnée avec LogMeIn. Environ 1.000 collaborateurs personnes avaient par ailleurs été remerciées.
En 2015, Elliott Management a pris une participation de 7,1% dans l’entreprise, ce qui lui a permis d’obtenir un siège au conseil d’administration, siège confié à Jesse Cohn, gestionnaire de portefeuille et dirigeant du fonds activiste. Ce dernier, qui estimait l’entreprise pas assez rentable, a rapidement obtenu du conseil d’administration le départ du CEO de Citrix, John Templeton et son remplacement par l’ex-Microsoft, Kirill Tatarinov.