Mine de rien, Numergy vient de prendre un léger avantage dans la guerre de la communication qui l’oppose depuis sa création à l’autre champion du cloud souverain, Cloudwatt.
Numergy vient en effet d’annoncer coup sur coup ses premiers accords de distribution (en sus de ceux signés dès le début avec ses actionnaires de référence Bull et SFR ainsi qu’avec Solutions 30 et Tech Data en novembre). Un registre sur lequel Cloudwatt est resté jusqu’à présent silencieux.
En l’occurrence, ses deux premiers partenaires sont Sogeti et l’intégrateur Aenix. Sogeti devrait notamment porter dans le cloud Numergy une partie de ses activités tests et développements d’applications et proposer un service automatisé facturable à l’usage. Quant à Aenix, devenu filiale d’ASP 64 fin août dernier, il va s’appuyer sur son infrastructure pour ses projets de PRA et PCA.
Pour Aenix, le choix de Numergy a été guidé par son positionnement grands comptes qui supposait de proposer des infrastructures plus lourdes, plus sécurisées et plus évolutives que ce que pouvait lui fournir le centre d’hébergement régional sur lequel s’appuie depuis plusieurs années ASP64 pour son service de sauvegarde en ligne à destination des PME. Et au regard de ses critères, l’intégrateur a jugé l’offre de Numergy plus convaincante que celle Cloudwatt, notamment sur le plan de la disponibilité.
Frank Bossel, directeur commercial de Numergy, indique avoir des discussions avancées avec de nombreux autres partenaires (notamment suite à sa participation à l’édition 2013 d’IT Partners) mais il précise faire en sorte de privilégier les offres et services créant réellement de la valeur. Donc, pas d’annonces précipitées.
Il ne dévoile pas non plus la volumétrie de machines virtuelles actuellement utilisées par les clients mais il évoque un objectif de 50.000 VM disponibles d’ici à la fin de l’année